mardi 11 août 2009

Scènes de vie a Saïgon...

Et oui, après 8 mois passés à Saïgon (déjà !), Thibaut et moi prenons la route pour de nouveaux espaces. Mais avant d’avoir l’occasion de vous faire part de notre ressenti et de nos observations au cours de ce périple, je tenais a m’arreter un instant sur quelques scènes quotidiennement vécues a Saïgon…des scènes si banales, et pourtant si significatives pour nous qui nous sommes frottés à cette ville…
Il est bon de s’ancrer quelque part, d’éprouver à quelle vitesse l’homme est capable d’emmagasiner des informations pour s’adapter à un environnement où tous les repères sont perturbés. A la première phase d’excitation et d’hyperactivité, a succédé une phase de stabilisation, pendant laquelle un rythme plutôt routinier s’est installé. Et c’était plutôt satisfaisant, de ne plus être spectateur d’un monde en mouvement, mais d’en faire pleinement partie.
Lors de l’atterrissage en plein jour a Saïgon, je me souviens de ce sentiment d’effroi qui m'avait submergé en voyant ce champ interminable de bâtisses entassées de manière anarchique et s’étendant à perte de vue. « Comment allons-nous vivre dans ce monstre urbain ?!! ». Et puis, carte en main, à l’aide de nos petits vélos achetés peu de temps après notre arrivée, Thibaut et moi nous sommes plongés dans cet univers, traversant tant les grands boulevards hérités de la planification urbaine coloniale, que les ruelles tortueuses où se révèlent des ambiances à cheval entre l’esprit urbain et rural. Parfois, ce sentiment d’appartenir à un tout très agité envoûte, d’autre fois, ça use. En chemin vers l’université ou vers le boulot, lorsqu'on se trouve au milieu des pots d’échappements des motos importées du Japon, que le soleil cogne fort, qu’on atteint les 38-40 degrés et que notre corps est déjà trop humide, que les klaxons jouent de concert et percent le tympan, il nous arrive de saturer. L'envie est alors grande de nous réfugier dans notre petite chambre ou de partir en campagne pour se ressourcer. Où qu’on aille dans cette ville, on doit composer avec cette circulation folle. Les distances ne sont pas exagérément longues, mais la densité de la circulation nous maintient toujours entre 5 et 20km/h.
La période de la journée que je préfère, c’est en début de soirée, lorsque l’obscurité nous permet de respirer un air plus doux, que les rues sont moins envahies par les véhicules, et que les gens semblent prendre le temps. A ce moment là, il est bon de se balader dans les rues de notre quartier. C’est le moment où les gens s’arrêtent enfin de courir partout. Sur les trottoirs, les échoppes de la journée se retirent pour laisser place aux mini-tables et mini-tabourets qui ne font pas de bien aux fesses au départ, mais auxquels on se fait très vite. Amis, familles, jeunes tourtereaux (le Vietnam est très jeune, beaucoup de moins de 30 ans...) s’entassent, cohabitent et forment une agitation parfois enivrante. La frontière entre l’espace privé et public est très poreuse. De notre petite table où l'on boit un « sinh to » (jus de fruit frais mixé avec de glace et du lait sucré) avec des amis, j’observe, en face, une famille réunie dans sa pièce de vie principale, traditionnellement ouverte sur la rue. Le petit écran qui trône au coeur de cet espace contraste avec le reste de la pièce dont la nudité, à l’image de nombreuses autres habitations, donne cette impression que les gens vivent ici de manière transitoire. L’autel des ancêtres est le deuxième élément central de la pièce, posé à même le sol ou suspendu au mur. Sa présence rappelle aux familles leur enracinement dans une temporalité plus longue, lorsque tout dans cette ville les entraîne dans un mouvement effréné.
Je sirotais donc mon jus de fruit en regardant cette famille. La télé est allumée, comme toujours. Certains la regardent, d’autres l’écoutent d’un air distrait. La grand-mère fait des nattes à sa petite-fille qui, à moitié couchée sur le carrelage, suçote un bonbon : une drôle de gélatine extraite d’une algue, mélangée à des agents chimiques qui lui donnent un goût de fruit, et dont les enfants ici raffolent. La mère, à côté, à la tête du petit commerce familial, fait ses comptes après une longue journée de labeur (qui a souvent commencé à 5 heures du matin). Devant la maison, au milieu d’autres hommes, le père est accroupi (à la façon asiatique), les yeux rivés au sol. Lui et ses acolytes jouent aux cartes et misent de l’argent pendant que d’autres jouent aux échecs chinois. Certains se renflouent les poches, d’autres se les vident. Ce jeu, très répandu, est interdit par les autorités mais, comme beaucoup d’autres choses ici, survit aux contrôles (Hormis lorsqu’il s’agit de règles tacites intériorisées et transmises au sein des sphères familiales, les vietnamiens demeurent étonnamment rebelles aux contraintes extérieures et officielles, à toute forme de législation ayant la prétention de vouloir règlementer leur vie. Sans vouloir aucunement idéaliser la société vietnamienne et diaboliser la nôtre, ces observations nous rappellent à quel point, à l’inverse, les hommes chez nous sont dociles et avec quelle vitesse de nouvelles règles extérieures pénètrent notre quotidien, quand bien même certains groupes, au départ, se mobilisent parfois en résistance.). Les bières accompagnent généralement le jeu. Ils en boivent 2, ou 3, ou plus, souvent trop. Dehors, les autres enfants chahutent, se courent après, font des slaloms entre les tables du café où on se trouve et se lancent, par coups de pieds très habiles, une sorte de "volant" (poids auquel est accrochée une plume) avec certaines choregraphies proches de l'art martial. Il s'agit d'un jeu national, le Dau Cau, auquel petits et grands (enfin…plutôt les garçons) jouent en ville comme en campagne. Je m’y suis déjà frottée, et il s’avère que je suis une piètre adversaire ! Tiens, un vendeur ambulant sur son vélo-remorque nous accoste pour nous vendre ses CD, des contre-façons comme ils savent si bien les faire ici. Mais attention ! Que de la variet' vietnamienne, SVP ! De nombreux autres vendeurs ambulants viendront durant la soirée vendre aux gens tout et rien, jusque tard dans la nuit. Beaucoup de mères, notamment, dont les attributs trahissent une grande pauvreté, circulent dans les rues avec leur bébé dans les bras et tentent de vendre des paquets de mouchoirs et des chewing-gums, leur seule marchandise…vers 11h-minuit, les gosses se sont souvent écroulés sur l’épaule de leur mère, bercés par les sons de la rue. D’autres moins chanceux, lorsqu’ils ont l’âge de tenir debout, tiennent aussi des paquets dans leurs menottes et s’efforcent de vendre ce qu’ils peuvent. On voit que la fatigue leur piquotte les yeux.
Bon je m’arrête là, mais ces scènes de vie sont quotidiennes. C’est aussi l’occasion de discuter avec les uns et les autres. Maintenant que Thibaut et moi parlons un peu mieux vietnamien, on parvient à mener un minimum de conversation. Mais ça dépend encore des personnes avec qui on parle, de leur patience, de leur accent (si différent d’une personne ou d’une région a l’autre)... mais les vietnamiens sont en général très avenants et curieux. Alors la rencontre est facile.
Parfois notre manque de maîtrise de la langue vietnamienne nous empêche de discuter comme on le souhaiterait avec tous types de gens. Les discussions un peu plus profondes ne sont possibles qu’avec ceux qui composent l’élite économique et culturelle du pays et qui, du fait de leurs études ou de leurs fréquentes relations professionnelles avec les compagnies étrangères, parlent l’anglais ou le français. C’est très intéressant, mais ce n’est qu’une minorité qui nous offre son regard de la société, sans doute très éloigné de celui des autres milieux. Par contre, cette « élite » se définit au sens pragmatique du terme : qualifiés et diplômés de la nation, ils mettront souvent leurs compétences au seul service des investisseurs étrangers ou des administrations publiques, dans un but strictement productif. Ils ont peu été éduqués à la réflexion critique. Dès qu’on s’aventure sur des questions un peu sociales et politiques, ils se désintéressent ou ne savent pas quoi dire. Pas seulement par censure. Vraiment parce qu’ils n’y ont pas été habitués. Et ça je m’en rends d’autant plus compte que j’ai enseigné le français à cette fameuse élite. Il y aurait encore tant de choses à raconter, mais maintenant je vous invite a decouvrir quelques pans de la ville a travers quelques photos...

Quand on n'a pas de toit, on se débrouille comme on peut... certains dorment sur leur moto, d'autres sur leur lieu de travail...lors de flâneries nocturnes, il n'est pas rare d'apercevoir, a travers la vitrine des magasins, des employés sans domicile fixe dormir au coin de la pièce sur leur paillasse ou leur matelas de fortune. Mais dans les quartiers centraux, les sans-abris ne courent pas les rues. La misère, peu visible, est en effet deplacée en périphérie par les autorités...

Bébé Noël! (21.12.08)


Victoire de l'équipe de football vietnamienne sur les thaïlandais... moment inédit qui sera célébré dans les grands boulevards jusque tard dans la nuit...


...une euphorie indescriptible... cela n'a rien d'étonnant lorsqu'on sait que les vietnamiens sont de piètres joueurs et que les matchs remportés par l'équipe nationale se comptent sur les doigts de la main... mis à part lors de ces jours d'exception, ce n'est certainement pas dans le foot que les vietnamiens puisent leur ferveur patriotique!


Quand on veut se faire entendre, on trouve les moyens! Sifflet ingénieusement confectionné par les enfants au moyen de canettes de bière et de scotch...


...toute le monde sort son drapeau et ses casseroles: une cacophonie ininterrompue envahit le centre ville...


L'affiche parle d'elle-même, je crois! Il y en a un peu partout dans la ville... Sont à l'honneur ceux qui, aux yeux du parti, jouent un rôle déterminant dans le développement de la nation: ouvriers, paysans, militaires, maîtres d'école, ...et n'oublions pas l'Oncle Ho Chi Minh, bien evidémment! Les dessins aux contours volontairement simples et naïfs, représentent ces personnages avec un air toujours fier et triomphant.


Mon vélo venait de crever. Ici, on trouve des petits mécanos à tous les coins de rue


Marché de Cholon, quartier chinois. Une véritable caverne d'Ali Baba!


...dans ses dédales, on trouve de tout...


Comme dans tous les marchés vietnamiens, s'entrecroisent des couloirs exigus, chacun spécialisés dans un type de marchandise. Ici, le marché aux fleurs.


Nouvel an passé avec des membres de la communaute nigériane, venue tenter sa chance dans le nouvel "eldorado" sud-est asiatique. C'est notamment le cas pour ceux recrutés dans les équipes professionnelles de football. Malheureusement, après quelques années de bons et loyaux services, l'issue inévitable est la porte. N'ayant pas les moyens financiers de rentrer dans leur pays natal, ces nigérians basculent souvent dans la marginalité et la grande pauvreté. L'insertion de ces immigrés est d'autant moins évidente qu'ils portent ce lourd stigmate d'être noir. Dans la société vietnamienne, avoir une peau blanche répond en effet à un idéal esthétique et représente un marqueur social fort. La peau claire est en effet assimilée à une haute condition sociale préservant des travaux harassants executés en plein soleil.


Perversion d'un monument historique d'HCMV par Coca-Cola, devant un des "temples" consuméristes de la ville...


Déco florale du nouvel an


A l'occasion du Têt (nouvel an chinois), des dragons déambulent dans les rues durant plus d'une semaine, et dansent à l'entrée de tous les commerces afin de garantir bonheur et prospérité à ceux qui les font vivre. Après la danse du dragon, le repos est bien mérité pour les jeunes qui ont donné vie à cet animal mythique...


...souvent, le dragon est accompagné des génies de la terre (à gauche) et de la prospérité. Eux aussi dansent au rythme des tambours et font le tour des habitations et commerces pour protéger les gens des mauvais sorts pour cette nouvelle année...



Pour le Têt, une amie vietnamienne nous a généreusement invités a nous joindre à elle pour les festivités. Ce début d'année (selon le calendrier lunaire) est très ritualisé. Chacun des 4 premiers jours correspond a une pratique bien définie. Ici, 1er jour du Tet, dédié à la famille. Nous avons donc arpenté toute une province pour trinquer avec chacun des membres de la famille élargie, dont quelques-uns figurent sur cette photo.


...j'avoue, j'ai craqué pour la petite dernière de la famille...!


Jeu très populaire et typique du Têt. Muni d'un bâton, on doit briser un objet en terre cuite suspendu quelques mètres devant soi, les yeux bandés. C'est au public, toujours très amusé, de guider la personne jusqu'à sa cible. J'ai eu l'occasion d'essayer à plusieurs reprises, je dois dire que j'ai fait un sans faute!


Confection de décorations en polystyrène pour les fêtes. Il ne manque plus que sa flûte et quelques couleurs pour que ce personnage prenne enfin vie.


Vendeuse ambulante. Ces commerçants nomades sont encore très nombreux et font pleinement partie du paysage urbain. Depuis 2008, l'Etat a toutefois officiellement fait de la lutte contre ces personnes une priorité. Il présente la survivance de ces p'tits boulots comme "une tâche" dans l'image d'un pays dynamique et en plein développement qu'il s'efforce de produire. Cette justification dissimule toutefois une volonté politique toujours plus vénale d'éradiquer ce fragment d'économie non déclarée et donc non soumis à l'impôt. A une échelle plus locale, cela participe à la mise à l'écart des populations pauvres qu'on veut loin des quartiers centraux. Cette population issue des campagnes, souvent père ou mère de famille, vit dans des habitations de fortune avec d'autres de même condition, et espère grossir le revenu familial trop maigrement acquis par le travail de la terre. Ils maintiennent donc leur business, mais jouent souvent au chat et à la souris avec certains services de police non corrompus. D'autres, en effet, ferment très volontiers les yeux en échange de petits billets ou de quelques marchandises.


Périphérie d'HCMV en construction


Ca n'a l'air de rien, mais je vous assure que ça monte super haut! Nous voilà dans un parc découvert avec Thibaut au hasard d'une promenade dans la ville. Tout ici est amménagé pour rappeler le Vietnam ancestral, du décor aux activités. Ce lieu insolite est destiné à nourrir l'imaginaire d'une minorité de citadins ancrée en ville depuis suffisamment longtemps pour éprouver la nostalgie d'une société traditionnelle et agricole. Nous avons été surpris par l'émergence d'un tel folklore.


La tradition veut qu'après la cérémonie de mariage, les époux se rendent sur un lieu idyllique pour une série de photos, dans toutes les pauses, devant toutes sortes de décors naturel et floral... toujours et encore le kitsch


Artisanat à partir de tiges de bambous





Songeuse...





Une fin de journée dans le quartier chinois...





La légende veut que la cigogne ait aidé la tortue à passer l'autre rive de la rivière au moment des crues... symbole de solidarité et de bienveillance, elle trône ici, dans un très ancien temple chinois.


Le son des cloches résonne à chaque coup porté par ce bonze, pour introduire et conclure les temps de prières.


Ce moine bouddhiste à la voix chaude, chante des incantations lancinantes qui semblent installer Thibaut dans un état contemplatif.


Les rues bordant la pagode semblent elles aussi épargnées par l'agitation de la ville. Pagodes et temples deviennent pour nous des lieux privilégiés lorsque le désordre urbain nous submerge un peu trop.


Un accueil en bonne et due forme pour Eve, venue nous rejoindre pour 3 semaines mémorables! Encore merci à toi, ma belle! De gauche à droite: FX (mon cousin en stage à Saigon), Quang, Caro, Eve, Trung, Gaëtan (breton également exilé!) et Thibaut. 19.03.2009.


FX, mon cousin, en stage agro dans les environs de Saigon pour 5 mois, qui a donc partagé une partie de notre quotidien.


Eve goûtant à la "Bia Hoi", bière en pression


Vue de notre balcon.


A voir cette représentation picturale sur le mur d'une pagode bouddhiste, on voit que certaines lectures élémentaires du monde...ou tout du moins certains moyens d'assujetissement des peuples n'échappe à aucune religion!


Vue de notre balcon... Les couleurs sont authentiques... on n'est pas des Photoshoper!!


Ce vendeur ambulant ferait presque concurrence aux géants du fast-food!


Voila les bouts d'chou avec qui j'ai passé pas mal de temps pendants les derniers mois. Ici, on a reconstitué un univers de cirque à partir duquel on a appris quelques bases de français.


Vous croyez que j'ai de l'autorité?!


Ma classe des 5-6 ans


Dans les bars de rue où on apprécie se rafraîchir avec une bière, les vendeurs ambulants ne sont jamais loin et vous proposent mangues, oeufs de caille aux épices, cacahuètes fraîches, et bien d'autres apéritifs bien appréciables pour les gourmands que nous sommes.


Ramasseuses de déchets.


Immense quartier de type "HLM" qui juxtapose notre maison, et où s'entassent plus de 50 000 habitants.


Malgré le confinement et la vétusté des bâtiments, le mode de vie vietnamien donne à ce lieu une ambiance particulièrement chaleureuse et attrayante, qui relativise la croyance française selon laquelle l'architecture monumentale des quartiers d'habitat social sont générateurs de criminalité.



Thé, café, jus de fruit, etc...la plupart des boissons sont consommées glacées. D'où l'existence de livreur-coupeurs de glace qui sillonent les rues chaque matin, à l'aube, chargés comme des mulets...


......cette eau est censée être flitrée. Jusqu'à maintenant, en tous cas, elle a épargné nos estomacs!


Quand, dans la maison, on n'a plus assez de place pour entasser ses richesses, on a toujours la possibilité de se confectionner un étage supplémentaire


Cyclo-remorques, très présentes en ville, pour livrer des marchandises aux petits commerces.


Vendeuses ambulantes


Scène de circulation comme tant d'autres...


Cette entrée, par la présence de divers symboles, témoigne encore une fois de la persistance de nombreuses superstitions dans la vie des vietnamiens. A gauche de la porte, un autel. Au pignon, des écritures chinoises qui ont pour fonction, avec les grigris accrochés à la porte, de chasser les fantômes. Et en bas à droite, le Ba Gua, diagramme octogonale représentant notamment les 4 éléments vitaux (eau, air, terre, feu). Selon les recommandations d'un géomancien (sorcier capable de sentir les "influences terrestres" et de déterminer les conditions qui assureront sécurité et prospérité à la famille) chaque maison se voit attribuer des éléments terrestres dominants que l'on peut ainsi voir mis en valeur sur le diagramme apposée à la facade de la maison.





Fin de marché...ces femmes levées depuis 3 heures du matin s'accordent un peu de repos.


Point faible de la gastronomie vietnamienne, les pâtisseries sont peu appétissantes


Nous ignorions que le riz pouvait offrir une telle diversité. Il existe en effet au Vietnam près de 2000 variétés. Mais notre bouche n'est pas encore suffisamment exercée pour en distinguer toutes les nuances...


Robes de princesse, dont rêvent toutes les vietnamiennes. Dans ce pays, le clinquant, l'ostentatoire l'emportent largement sur tout autre critère.

Sur les bancs de la fac... lieu privilégié pour rencontrer des étudiants et approfondir la langue vietnamienne.


2 amis, Trung et Quang.


Habits traditionnels entassés dans les loges d'un marché... exhibés à l'occasion de certaines cérémonies, notamment lors du mariage.


De gauche à droite: Quang, moi, Kien Vy et Kien Van, 2 amis et frères "Viet Kiêu" (c'est à dire descendants de vietnamiens exilés apres 75), venus au Vietnam pour approfondir leur langue et leur culture d'origine, et FX.





A gauche, Huyen, une amie originaire du Nord (Hanoï), qui a migré vers Saïgon il y a quelques annees, etant convaincue qu'on peut davantage y exprimer sa liberté.


Championnat du monde de Vovinam Viet Vo Dao, un art martial dont le Vietnam est le berceau. Autrefois interdite par les Français, qui y voyaient un fort potentiel insurrectionnel, cette discipline est, depuis, devenue un véritable sport populaire...


...sport de combat, il peut être aussi très chorégraphique et théâtral...


... face aux adversaires venus de France, d'Italie, d'Ukraine... les vietnamiens furent cette année à la hauteur de leur héritage.


L'homme sur le porte-bagage: une situation qui fait bien rire les Vietnamiens.


Panneau publicitaire pour une salle de musculation.