jeudi 3 décembre 2009

Le Nord du Vietnam

C'est avec une émotion certaine que nous clôturons le chapitre du Vietnam avec ces extraits de notre passage dans le Nord. En ces mois de fin d'année, les régions que nous avons traversées sont marquées par un temps plus frais et par les teintes grises de la saison hivernale. On avait bien fait de prévoir un pull dans nos bagages! De Hanoi au Ha Giang en passant par Sapa, le soleil se fait alors plus timide et les terres sont souvent enveloppées d'une épaisse couche de brouillard. C'est pourtant durant ces 2 mois que nous découvrons la plus grande diversité de paysages et de peuples, et que nous tomberons littéralement amoureux de coins dont nous ne soupçonnions même pas l'existence. La venue de personnes qui nous sont chères pour partager tout cela a rendu cette rencontre avec le Nord d'autant plus mémorable. On en profite d'ailleurs pour lancer un petit clin d'oeil à mon frérot, Gwen, avec qui nous avons silloné les routes durant 1 mois, ainsi qu'aux femmes de Thibaut: sa mère Laurence, et Marine, venue avec son amie Steph...
Nous avons donc d'abord posé notre sac à Hanoi, capitale et coeur politique du Vietnam qui, pour être honnête, ne nous a pas transportés autant que Saigon. Puis nous avons pris la moto pour faire une longue boucle: cap vers le Sud, dans la belle région de Ninh Binh appelée aussi la "Baie d'Along terrestre". Ensuite, un peu plus a l'Ouest, nous avons découvert la région basse montagneuse de Mai Chau peuplée par les Thaïs blancs, avant de rejoindre les hautes montagnes de Sapa, au Nord-Ouest. La ville principale du meme nom est malheureusement colonisée par les touristes mais les environs demeurent superbement préservés. Enfin, avant de gagner la Baie d'Along pour jouer les vrais touristes sur une jonque, on s'est enfoncé dans l'époustouflante région du Ha Giang, à la frontière avec la Chine...une terre fascinante ressemblant à nulle autre...




Notre itinéraire dans le Nord-Vietnam


Plongée dans Hanoï, capitale du Vietnam...


Avis aux amateurs. Au menu ce midi: chat ou chien assaisonné à votre convenance.




D’accord, ce sera du chien. Si les vietnamiens sont avant tout consommateurs de porc, poulet et bœuf, ces mignonnes petites bêtes sont fréquemment proposées au menu.




A l’image de l’organisation spatiale des autres villes vietnamiennes, les trottoirs de Hanoï ne sont pas destinés aux piétons, mais plutôt aux petits marchands de toute sorte.




Dans cette ville cependant, les ruelles sont souvent tellement étroites qu’il faut constamment regarder où on met les pieds.




Dans la cour d’un temple, cette petite fille brûle de faux billets de dollars (appelée aussi "monnaie de l'enfer") afin d'assurer la prospérité des défunts dans l'autre monde.




Confection d’animaux mythologiques à partir de pâte à modeler.




Apposées au mur, les coordonnées de commerces et services de la ville. Un autre moyen de faire de la publicité...




Sur un site touristique de Hanoi, une belle brochette de touristes prêts à déambuler à la queue leu leu dans les rues de Hanoi. Toujours amusant à voir.




Dès leur arrivée, Marine et Steph (deux amies de Thibaut venues nous rendre visite une semaine) ont été initiées aux plaisirs culinaires des marchés vietnamiens.




Moins sympathique, une scène courante dans les grandes villes : des policiers chargés de faire le « nettoyage » des rues en embarquant tout ce qui appartient aux petits commerçants et qui déborde sur les espaces publics. Une pratique vaine et hypocrite puisqu'à l’arrivée du camion, tout le monde se fait signe, remballe les affaires au plus vite, le temps des contrôles. Puis une fois que les flics ont le dos tourné, tout est réinstallé et la vie reprend de plus belle.




Lac Hoan Kiem, niché aux abords de la vieille ville. Pont du soleil levant, reliant le temple de la Montagne de Jade à la berge. A l’aube, de nombreux adeptes de tai-chi-chuan s'exercent autour du lac avant de se rendre au travail.








10 Octobre 2009. Un an jour pour jour avant la fête du millénaire de Hanoï, sont organisées de nombreuses festivités dans le centre ville historique. Spectacle de danse traditionnelle sur la place du héros Ly Thai To.




Spectacle de marionnettes, qui relate les nombreux mythes et symboles fondateurs de la nation vietnamienne.




L'opéra, empreinte de l'héritage colonial.




Mausolée d'Hô Chi Minh. Les vietnamiens sont nombreux à venir se recueillir devant le corps embaumé de ce leader qui mena le Vietnam vers l'indépendance.




Rassemblement d'adeptes de Vespa, plus à craindre encore que les bikers américains!




Dans le village des céramiques, à l'Est de Hanoï. Depuis près de mille ans, la capitale s'approvisionne auprès de ses villages satellites, chacun spécialisé dans un type d'artisanat. En arrière-plan de cette photo, sont représentés deux personnages issus d'une célèbre légende vietnamienne. Celle-ci relate l'histoire d’amour improbable entre un malheureux alcoolique et une femme devenue folle après avoir été chassée par son mari. Deux âmes réunies par leur marginalité.




Tout l'attirail d'un fumeur d'opium.




Ville nouvelle d'Hanoï et ses animations nocturnes.








Spectacle de musique traditionnelle




Plusieurs types d'alcools de serpent, dans ce qui ressemble à l'atelier d'un alchimiste.




Dans ce village, cette fois spécialisé dans l'élevage de serpent, nous nous sommes aventurés dans l'un des restaurants pour y goûter quelques plats à base de ce reptile, auquel les vietnamiens attribuent de nombreuses vertus... Avant de nous mettre à table, nous assistons au dépeçage du serpent, tout juste sorti de sa cage.


[Je passe le relais à Thibaut pour les commentaires]


Après avoir dégusté les alcools de venin et de foetus de singes (?!?!), Gwen (le frère de Caro venu partager notre route pendant un mois) s'attaque au sang frais de serpent.





Entre mes mains, un verre d'alcool de riz dans lequel mijote un coeur de serpent encore battant qu'il faut s'empresser d'avaler si on veut acquérir la force de l'animal.




Viande de serpent grillée, nems de serpent, chips de peau de serpent... Plein de bonne choses appétissantes pour nos estomacs qui peinent encore à se remettre des apéritifs.



Plus au Sud de Hanoï, les régions de Ninh Binh et Mai Chau:


En barque vers la pagode des parfums.




Vers le début de l'année lunaire, il s'agit d'un lieu de pèlerinage très populaire. Ce jour-ci, nous sommes donc presque seuls.








Par-delà la pagode, il faut encore emprunter un long escalier qui nous mène cette fois vers une caverne sacrée, enfouie dans les profondeurs d'une immense gorge.




A cent kilomètres plus au Sud, à côté de Ninh Binh, encore des marches qu'il faut gravir...




...si on veut pouvoir apprécier la splendide vue qui se découvre sous nos yeux.








Cette région a été baptisée la baie d'Along terrestre. En effet la géographie ressemble à cette fameuse région aux 3000 îles, à la différence près qu'on peut s'y promener à vélo, ce qui est très agréable.




Une pagode en phase de construction qui se fait une place au milieu des pics carstiques.




Sans créer aucune prise avec la roche, cet arbre semble prendre plaisir à ramper le long de la paroi.




Encore un pic gravi! Aucun sommet ne saurait nous résister. Montagnes de l'Himalaya, prenez garde!




Coucher de soleil sur les pics rocheux. Province de Ninh Binh, 16 Octobre 2009.




Pont flottant qui se déplace à l'aide de cordes plantées au fond de la rivière. Seul et unique chemin menant au village de Kenh Ga...




... qui a la particularité d'avoir de multiples cours d'eau en guise de rues traversantes...




...et parfois des bateaux en guise de maison.








Nous sommes invités dans la maison d'un vieil homme, complètement fan d'Ho-Chi-Minh et qui lui a consacré sa maison à la décoration un peu particulière.




Non loin de cette baie d'Halong terrestre, dans le parc protégé de Cuc Phuong, les papillons sont omniprésents et se comptent par milliers.




Les jaguars aussi étaient de la partie. Dans la traversée à moto de cette jungle ahurissante, les pauses n'étaient pas toujours reposantes.




Scène érotique devant un arbre millénaire




Des tas de lianes auxquelles s'agripper pour jouer à Tarzan, avec en musique de fond un orchestre rugissant d'insectes tropicaux.




La végétation luxuriante dissimulait parfois quelques jolis étangs où s'arrêter...




...ainsi qu'un centre de préservation des primates. Ces doucs aux chaussettes rouges ne sont-ils pas mignons?




Voûte d'une grotte dont les tâches blanches qui recouvrent les parois correspondent au positionnement "millimétré" des chauve-souris qui viennent s'y réfugier durant la saison des pluies.




Toujours dans la même région, nous nous arrêtons à la pagode de Bai Dinh en pleine construction. Les vietnamiens affirment qu'elle sera la plus grande du monde. C'est donc la fierté de la nation qui repose sur les épaules de ces centaines d'artisan.




A la nuit tombée, les bouddhas s'éclairent d'une belle lumière dorée...




... et le toit de ses lueurs blanches.




Même vu de loin, il est difficile de se rendre compte de l'immensité du travail auquel ces ouvriers se sont attelés.




Marché en plein effervescence dans la province de Ninh Binh.




Dans la vallée de Mai Chau (au sud-ouest de Hanoï), Gwen complimente ce jeune "Thaï blanc" de sa frucutueuse pêche de grillons. Miam-miam!




Oeufs de libellule, nous a-t-on dit.




Dans les montagnes de Mai Chau, il est difficile de ne pas s'extasier d'admiration pour ces vieilles femmes qui, pieds-nus, portent sur des kilomètres ces sacs remplis de racines de maniocs.




Ca ne paraît pas spécialement appétissant, mais ces cannes à sucre, une fois découpées en petits morceaux, sont un régal à mâchouiller.




La tradition Thaï veut que les hommes du village se réunissent autour d'une jarre pleine d'alcool de riz et rivalisent ensemble sur leur capacité à descendre un maximum de nectar sans reprendre sa respiration.




Caro, Nico et moi autour d'un merveilleux repas, dans la maison traditionnelle Thaï où nous passerons la nuit avec toute la famille qui nous accueille.




Un peu plus en altitude cette fois, dans la région de Sapa (à 200 km au nord-ouest de Hanoï), les montagnes et les cours d'eau s'entremêlent dans un dédale de rizières en terrasse.




La période des récoltes du riz est presque révolue, et les montagnes perdent progressivement leurs teintes vertes. Ce qui n'enlève toutefois rien au charme de cette région, peuplée par de nombreuses ethnies.




Dans les rues de Sapa, les jeunes filles Hmongs possèdent un talent inouï pour tchatcher et vendre leurs bricoles fabriqués par leur famille dans les villages environnants. Sur cette photo, cette petite de 13 ans nous expliquent dans un Anglais bien supérieur à tous les professeurs d'Anglais vietnamiens que j'ai rencontrés à la fac, comment elle nous boufferait le doigt si elle nous surprenait à acheter ces babioles à d'autres commerçantes qu'elle...




Après le décorçage du riz, les paysans s'attèlent au tri entre les grains et les écorces vides. Pour cela, ces villageois ont installé sur un versant plus venté que les autres une petite structure en bambou, du haut de laquelle les grains sont progressivement versés. Si le vent est à peu près constant, celui-ci se chargera de séparer en deux tas le riz de ses déchets.




De nombreuses pistes de randonnée, mais mieux vaut avoir une bonne carte quand on part sans guide.




Procédé difficile à observer depuis cette photo. Les petites huttes qui bordent ce torrent reprennent le procédé du moulin à eau: par un système de vases communicants, un gros marteau pile le riz que les paysans ont déposé dans un récipient en bois.




Du fait du tourisme, des centaines de femmes Hmongs quittent leur montagne pour aller s'installer en journée dans les rues de Sapa, où elles peuvent vendre leurs tissus. Comme on peut le voir, le jeune âge de leurs bébés n'est pas une excuse suffisante pour arrêter le travail.




Dans des montagnes plus reculés, nous sommes cette fois invités par une famille Yao à partager le repas. Après que les hommes aient dégorgé le cochon, les femmes peuvent tranquillement s'atteler aux fourneaux. A noter que l'absence de leurs sourcils n'est pas due au feu qu'elles manipulent, mais plutôt à des codes esthétiques qui nous sont un peu étrangers.




Bien qu'il ne s'agisse pas de leur langue maternelle, le vietnamien nous permet de bien nous comprendre et d'entamer d'intéressantes discussions sur les origines de leur peuple.




Après ce bon repas, le petit garçon de la famille se propose d'allumer la pipe à eau de Gwen. Un peu plus tard, ce jeune de 7 ans coulera à son tour son "bang" et ne manquera pas de piquer les verres d'alcool de riz disposés sur la table pour s'en faire une bonne rasade, sous le regard amusé (?!) de ses parents.




Nous nous attaquons à l'ascension du mont Fansipan, plus haut sommet du Vietnam (3143m), en traversant une chouette forêt tropicale.




Fleur qu'on a trouvée plutôt intrigante. Si quelqu'un connaît le nom!?




Après 7 heures de marche, on approche enfin des nuages. Le soir venu, il faudra néanmoins passer la nuit dans un refuge en compagnie d'une dizaine de vietnamiens ronfleurs...




... avant d'atteindre enfin le fameux sommet. La photo ne le montre pas trop, mais on est exténués, et également fiers car on est les seuls touristes à l'avoir gravi sans guide et sans porteur.




Changement de région, nous sommes cette fois dans la région du Ha Giang, dans l'extrême Nord du pays, à proximité de la Chine.




Dans l'ombre d'un resto de soupes, les élégants peuples costumés commencent à faire partie du décor.




Rencontre avec des touristes Hmongs-fleurs. Preuve que l'essor économique profite aussi, bien que de manière marginale, aux minorités ethniques du pays.




Cette région aux paysages magnifiques reste très peu fréquentée par les touristes. Il s'agit en effet d'une province très reculée, que les autorités protègent comme elles peuvent. En principe, il faut se munir d'une autorisation spéciale et être accompagné d'un guide désigné par la police pour avoir le droit d'y pénétrer. Mais cette alternative n'étant pour nous pas envisageable (étant donné notre budget limité), il a fallu négocier ferme. Finalement, le commissaire acccepta de nous octroyer nos précieux sésames en nous expliquant que notre maîtrise de la langue pouvait exceptionnellement nous y autoriser.




Autour de la sympathique petite ville de Quan Ba où nous passerons la nuit.




A 10km de là, nous avons la chance de tomber sur un marché où les différentes tribus se réunissent une fois par semaine pour acheter des outils et vendre le fruit de leur travail.




Des vêtements traditionnels, des bottes en caoutchouc...




...des herbes et racines médicinales, des gris-gris faits à partir de dents de serpents ou de pattes de musaraignes pour se protéger des esprits vengeurs...




Jeune fille dont les vêtements traduisent sont appartenance à l'ethnie Hmong-fleurs.




On s'apprête à acheter à ce vieux monsieur une bouteille de son délicieux miel de montagne.




Il y a évidemment dans cette région pas mal de chouettes endroits où se baigner...




...et plein de joyeux enfants avec qui s'amuser...




Bon, vous l'aurez compris. On est vraiment tombés amoureux de cette région. Alors par avance, désolé d'inonder le blog avec autant de photos sur cette province.




Mais il faut imaginer l'effet que ça fait de débouler dans de telles immensités à moto. Ca vous en hérisse les poils du bras.




Scène ici beaucoup moins réjouissante: de jeunes adolescentes Hmongs travaillant à l'extraction de la pierre de leurs montagnes, sous l'oeil attentif de quelques contremaîtres vietnamiens. On peut supposer que ce type d'exploitation fait partie de ces choses que le gouvernement n'a pas trop envie d'afficher.








Ces montagnes sont vertigineuses (désolé, la hauteur est toujours difficile à retraduire par la photographie), mais également peu accueillantes vis-à-vis de ses habitants, qui pour la plupart ont fui la Chine et les répressions causées par la guerre de l'opium au XIXe siècle. Désormais, pour subvenir à leurs besoins, les habitants ont donc appris à se contenter de ces terres peu fertiles presque intégralement recouvertes de pierres, en se créant de minuscules portions de terre entre les pierres. Sur cette photo, les déchets produits par la récolte du maïs sont entassés sur toute la paroi montagneuse.




Dans certaines vallées, des villages ont malgré tout le luxe de quelques petits espaces pour cultiver le riz.








Dans la ville de Dong Van, on a trouvé le bar le plus cool de la terre. C'est une vieille opiumerie reconvertie en un superbe café aux lumières tamisées et à l'atmosphère d'une BD de Corto Maltese.




Un lendemain de soirée, ça ne donne évidemment plus la même chose, mais on en garde tout de même de super bons souvenirs. N'est-ce pas Gwen?




Sur la route qui mène vers Meo Vac.




Gwen y a trouvé son paradis. Je vous laisse deviner de quoi il s'agit.
























Une des quelques dizaines de fermes où ce fameux miel est produit.




Un petit instant en fin de journée pour méditer sur les beautés que la nature nous offre. Enfin, on n'a pas tourné hippie non plus. Pas encore du moins, l'Inde c'est dans quatre mois!




Entre les deux montagnes visibles sur cette photo, une immense crevasse...




... qui sur un dénivelé brutal d'environ 1500 m tombe vers cette belle rivière.




Un chouette endroit duquel envoyer des avions en papier avec ces gosses.




Caro a décidé de faire plus dans la subtilité en leur apprenant à réaliser des roses en papier.




Et cette fois, ce sont ces enfants Hmongs qui m'apprennent à siffler avec un doigt plié dans la bouche.




Familles Hmongs en marche vers une fête locale, les paniers remplis d'épis de maïs et de bouteilles d'alcool de riz.




Telle une immense morsure dans ce paysage fantastique, cette mine de charbon ne dévoile son vrai visage qu'à un oeil attentif...




... ou au zoom de ma caméra permettant de discerner ces dizaines de femmes Hmongs extrayant la pierre à l'aide d'outils rudimentaires. On verra par la suite qu'un nombre important d'entre elles ne dépassait pas les 16 ans.




De retour vers Hanoi, le bus est tellement bondé qu'on nous entasse à 15 personnes dans le couloir du milieu pour ce trajet de nuit qui durera 8 heures.




Sur l'île de Cat Ba, à l'Est de Hanoi et pas très loin de la fameuse baie d'Halong, on découvre ces drôles de crabes à l'aspect "préhistorique". Mais on n'a pas osé goûter...




...ça, par contre, on y a évidemment goûté. "Chair très tendre", semble se dire Caro.




Paroi d'une grotte avec laquelle on peut jouer de la musique. La roche calcaire creusée par l'eau produit des sons particulièrement doux.




Toujours sur l'îe de Cat Ba, les routes qui la traversent offrent de beaux contrastes.




Et les plages aussi...









En bordure de mer, des végétaux apparemment capables de résister à la morsure du sel et à la tempête.





En route vers la baie d'Halong avec ce pêcheur qui s'est récemment reconverti au tourisme.





Au large de la ville de Cat Ba, une maison flottante parmi des centaines d'autres qui abritent sous leur pied des bassins surpeuplés.




Dans certains recoins de la baie d'Halong, loin des autouroutes maritimes réservées aux immenses bateaux de croisière, sont regroupés les pêcheurs autrefois éparpillés. En attachant leur maisons-bateau les unes aux autres, les autorités ont créé de véritables villages flottants qui, dans cet environnement de roches en suspension, donne au paysage une impression de pesanteur extra-terrestre.




Petite pagode coincée sur une plage entre deux roches.




Sur l'île aux singes...




... ben, il y a de drôles de singes. Celui-là était particulièrement méchant!




Vendeuse ambulante flottante.




Dans une des nombreuses grottes de la baie




Une petite plage solitaire...




... et une jolie petite photo de famille.








De retour à Cat Ba, on déguste le coucher du soleil (merci Nico pour la photo).